Bac de maths

Corrigé de l'exercice 3 du bac S de maths de juin 2012 en Asie

Cacher les corrigés

 Soit un entier naturel supérieur ou égal à 2.
Une urne contient boules noires et 3 boules blanches. Ces boules sont indiscernables au toucher. Une partie consiste à prélever au hasard successivement et avec remise deux boules dans cette urne. On établit la règle de jeu suivante :

 

 

Partie A

Dans la partie A, on pose .
Ainsi l'urne contient 3 boules blanches et 7 boules noires indiscernables au toucher.
1. Un joueur joue une partie. On note la probabilité que le joueur gagne la partie, c'est-à-dire la probabilité qu'il ait tiré deux boules de couleurs différentes.
Démontrer que .
On peut représenter la situation par un arbre de probabilités en tenant compte du fait que les tirages se font avec remise.
N désigne l'événement : « la première boule tirée est noire » ;
N désigne l'évévénement : « la deuxième boule tirée est noire » ;
B désigne l'événement : « la première boule tirée est blanche » ;
B désigne l'évévénement : « la deuxième boule tirée est blanche ».
Il s'agit de calculer la probabilité de l'événement : .
Comme et sont incompatibles il vient :

 

 

2. Soit un entier tel que . Un joueur joue parties identiques et indépendantes.
On note la variable aléatoire qui comptabilise le nombre de parties gagnées par le joueur, et la probabilité que le joueur gagne au moins une fois au cours des parties.
a. Expliquer pourquoi la variable suit une loi binomiale de paramètres et .
On répète de façon indépendante fois une expérience de Bernoulli dont la probabilité du succès est . Donc la variabale aléatoire qui compte le nombre de succès suit une loi binomiale .
b. Exprimer en fonction de , puis calculer , en arrondissant au millième.
Donc .
c. Déterminer le nombre minimal de parties que le joueur doit jouer afin que la probabilité de gagner au moins une fois soit supérieure à 99%.
On cherche tel que :
avec
Donc il faut au moins jouer 9 parties.

Partie B

Dans la partie B, le nombre est un entier naturel supérieur ou égal à 2.
Un joueur joue une partie.
On note la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
1.a. Justifier l'égalité : .
b. Ecrire la loi de probabilité de la variable aléatoire .
On fait un arbre comme dans la question A.1.
Les gains algébriques possibles sont :
  • : quand l'événement est réalisé.
    (principe multiplicatif sur l'arbre)
  • : quand l'événement est réalisé.
    .
  • : quand l'événement est réalisé.
On en déduit la loi de probabilité de :
2. On note E l'espérance mathématique de la variable aléatoire .
On dit que le jeu est favorable au joueur lorsque l'espérance E est strictement positive.
Déterminer les valeurs de pour lesquelles ce jeu est favorable au joueur.
Pour ; E.
On étudie donc le signe du trinôme du second degré en question.
Son discriminant est .
Il admet donc deux racines qui sont : et
On en déduit son signe pour :
Le jeu est favorable au joueur pour entier de 4 à 26 inclus.

 

Licence Creative Commons

Conditions Générales d'Utilisation